La véritable histoire d'Heaven: Chapitre 3

Me contacter

Les auteurs que j'aime.

Jeudi 27 mars 4 27 /03 /Mars 21:36

La véritable histoire d'Heaven: Chapitre 3

La véritable histoire d'Heaven

La soirée se déroulait tranquillement, chacun étant absorbé par les discussions avec leurs voisins, ou simplement se trouvaient dans un état qui les rendaient incapable de prêter attention au temps qui passait. État dont le vin qui coulait a flots, en était sans aucun doutes l'origine. Agraelle, assit a l'écart tentait, plus ou moins avec succès, de préparer un numéros. Comme d'habitude il avait parlé dans faire usage de son cerveau au préalable, et il ne lui était évidemment pas venu a l'esprit qu'en se présentant comme bard on lui demanderait de jouer comme tel.
Seika s'était également installé à l'écart, de tel manière que de son point d'assise il disposait d'une vue imprenable sur l'immense porte de chêne que franchirait bientôt la princesse, mais surtout sur le jeune homme aux cheveux longs qui tournait sa guitare dans tous les sens l'air totalement perdu.
Seika était un jeune homme brillant, il disposait en effet de capacités extraordinaires dés qu'il s'agissait d'embellir ses intérêts. Pour lui la soirée résidait en un plan méticuleux préétablit par ses soins. Tout d'abord travailler l'allure, un aire froid mais élégant, un sourire sadique fixé sur un tête légèrement relevée, histoire d'éloigner les gêneurs en tous genre qui oseraient tenter de venir lui faire la conversation. Il ressassait sans cesse les répliques cinglantes et les piques comiques qu'il avait préparé à l'intention des autres pseudo concurrents, cherchant mentalement les plus compliquées et les plus violentes pour couper sec a toutes tentatives de réponses.
Il était venu bien plus tôt dans un but dans ce but, c'était le meilleur moment pour profiter de l'ivresse des autres invités et ainsi pouvoir les étudier a loisir. Il avait mémorisé chaque défauts, chaque attitudes non conformes, chaque gestes disgracieux, il les avait intériorisé, déformé, amplifié, cherchant pour chaque un mot, une insultes, la phrase adéquate qui sortit aussi spontanément que si ça venait de lui sortir de l'esprit, ferait mouche à coup sur.
Ce rôle il le connaissait par cœur, il l'avait écrit et l'avait joué, il était le metteur en scène de sa propre vie.
Il en avait choisit les costume, il avait pris connaissance des lieux, avait soigneusement arrangé la scène, il regardait a présent, quelle serait son publique de ce soir, prenant place, pour la seule représentation ...

Tout serait impeccable, il serait impeccable, vêtu de son costume noir, son pantalon de lin retenu par une ceinture blanche pendant négligemment le long de sa cuisse. Il voulait avoir l'air spécial, qu'on ne voit que lui, qu'on ne remarque que lui, que tout tourne autour de lui...
Mais tout cela faisait partit du spectacle, du grand spectacle qu'était sa propre vie.
Alors tout devait être à son image, indéniablement et indiscutablement parfait....

La salle continuée de se remplir, soumise aux va et viens incessant de la foule, les discussion aller bon train, mais toutes tournaient autour du même sujet, la mystérieuse absence de la princesse. La fête ne pouvant débuter sans celle qui devait la présider, on continua donc a verser a boire aux convives, noyant leur impatience dans l'euphorie de l'alcool. Seika bu très peu, il savait déjà qu'il ne supportait pas l'alcool a forte dose, ainsi, il devait éviter de se retrouver ivre, le simple fait de s'imaginer, le teint rubicond titubant dans la salle une bouteille de jus fermenté dans une main, lui donné la nausée.

La nuit venait de terminer d'étaler son voile oppressant que la princesse n'avant toujours pas faite son apparition, le mécontentement de tous commençait à se faire entendre, les réserves d'alcool diminuaient, les estomacs criaient famine, le repas ne pouvant être servit sans la présence de la maîtresse des lieux.

Les coupe de vins avait beau être nombreuse, et d'un luxe qui avait su contenter Seika (c'est dire !) elle ne purent prolonger indéfiniment la patience de certain, qui succombant a l'appel de leur nerfs, choisirent de quitter les lieux et ainsi abandonner la prétendance au trône, pour courir se restaurer dans la première auberge venue.

Il fallut attendre la moitié de la nuit, pour qu'enfin la princesse se décide à honorer l'assistance de sa sublimitude... Seika toujours confiant, et serein, jouait encore avec une pièce de monnaie entre ses doigts, la faisant passer rapidement d'une main a l'autre, avec une dextérité déroutante, il faisait ainsi mine d'ignorer la présence de celle qu'il avait attendu depuis le début de la soirée.
C'est a minuit précise que la lourde de porte de bois daigna enfin s'ouvrir, dévoilant a la vue de tous le précieux joyau du roi. La jeune fille au visage relevé d'un air hautain descendit les marches de marbres menant au centre de la salle d'un pas aérien faisant voler les pans de sa robe blanche immaculés, ses cheveux blond descendant en cascade pour relever les formes de sa généreuse poitrine, ses yeux mi clos, un sourire amusé ornant ses lèvres rose pâle. Une entrée féerique minutieusement préparée pour faire le maximum d'effet, et le résultat fut comme à son habitude, a la hauteur de la beauté de la princesse.
Tout était ... si parfait, que cela en était irréel... Elle s'approcha de la table d'honneur, d'un geste délicat elle se saisit d'un verre, qu'elle tapota légèrement avec une petite cuillère pour obtenir le silence,
Ce qui fut totalement inutile, toute l'attention de la salle s'était tourné vers la jeune fille lorsque les portes l'avaient enfin dévoilé à la vue de tous.

- Excusez moi pour mon retard messieurs, mais je ne savait que prendre, collier d'émeraude ou de rubis, un vrai casse-tête, quatre heure pour décider finalement que les diamant sont les meilleurs amis des femmes !

Elle rit et accompagna sa prestation d'un léger revers de la main envoyant ses cheveux valser sur le coté, révélant la sublime cascade de diamant qu'elle arborait au cou.
Son rire était frais, sans fausse note, plusieurs hommes soupirèrent sous le charme, avant de rire avec elle, oubliant l'espace d'un instant qu'elle leur avait préféré une boite a bijoux. Mais le charme de la princesse avait quelque chose de mystique, d'anormal, de magique... Ce charme incroyable, elle avait appris à s'en servir tout comme une femme apprend à coudre, elle apprend aussi à amadouer les hommes, c'est un art qu'il faut s'avoir manier pour vivre aisément. Elle se pencha sur la table voulant remettre le verre en place, mettant ainsi en évidence sa généreuse poitrine peu couverte par le décolleté de dentelle. A l'autre bout de la pièce a une table éloignée, un bruit sourd se fit entendre, un baron quelconque, d'un age probablement avancé, n'avait pas tenu le choc devant tant de merveilleux atouts chez une femme...
Ce fut la première victime, de la course au cœur de la Princesse Titi, la nouvelle de son décès fut accueillie par des rires de toutes part, y compris par la maîtresse des lieux, qui trouvait cela, follement amusant ...

Après ce léger contre temps et une fois le corps évacué, la fête reprit sous les défilement régulier des nombreux prétendants venant présenter a la jeune noble, leur promesses en tout genre et lui promettant moult démonstration de force. La princesse les écouta plus ou moins attentivement suivant le physique de chacun d'eux et ne manqua pas de rire à chaque plaisanterie... Elle savait pertinemment que si la majeur partie des hommes présents ici étaient venu par l'appât du gain, sachant le roi mourrant et la princesse a marier, il n'en restait pas moins que si ils attendaient encore ici au milieux de la nuit ce n’était que pour le charme et le décolleté ravageur de la jeune femme.
Seika ne s'était pas encore manifesté en apparence, mais en vérité, il avait déjà tout prévu, depuis l'arrivée de la princesse, il n'y avait prêté que très peu attention, et c'était probablement pour cela qu'il l'avait surprise à plusieurs reprises à le regarder fixement.
Mais Seika en dépit du sentiment de victoire qui commençait peu a peu a l'envahir s'ennuyait fermement, aussi se fut avec joie qu'il appris que le spectacle allez commencer. Non pas qu'il appréciais la musique de ces gens pitoyable, ou leur bouffonnerie, ni même la qualité de leurs art, non, mais il attendait avec impatience de pouvoir critiquer le numéro de son barde préféré, si tant est que celui ci ai réussi a trouver comment se servir de son instrument...

En coulisse, masqué de la vue de la salle par un rideau de velours rouge, Agraelle était prés a entrer en scène, la guitare a la main, il récitait dans sa tête les lignes qu'il avait préparée pour la princesse et qu'il ne cessé d'oublier sous l'effet du stresse.
Il ne s'inquiétait pas pour savoir si il allait plaire ou pas, non ça il savait déjà que ça serait le cas, avec sa beauté, et son talent de poète, tout était déjà gagné, mais au dessus de tout, il voulait faire ravaler sa fierté a ce poring prétentieux et pour cela il comptait bien lui prendre sous le nez ce qu'il était venu chercher, la princesse.
Il ne lui restait plus qu'à entrer sur scène, jouer la sérénade et récupérer la jeune femme qui lui tomberait immédiatement dans les bras, un plan parfait !
Aussi quand on lui indiqua que c'était son tour, il sauta sur scène pinça quelques cordes, pris son air le plus romantique, et déclama en plongeant ses yeux sombres dans le regard azur de la belle Titi...

- Oh, que vous êtes belle, que vos cheveux brille que vous sentez bon, que vous êtes bien habillé et ...

Il arrêta là son pathétique poème, devant l'hilarité générale. Agraelle ne saisissait pas le sens de ces moqueries, on ne pouvait lui reprocher quoi que ce soit, il était évident à ses yeux qu'il était la perfection incarnée, alors à sa chanson ? Non, son talent était inné et indiscutable. L'air sévère, tenant sa guitare d'un aire menaçant, il sauta de scène, se dirigeant vers la personne riant le plus fort. Un chevalier presque entièrement camouflé sous une immense armure, lui donnant la splendeur d'une boite de conserve.

- Vous ! L'ivrogne dégoûtant, qu’est-ce qui vous fait rire?

- Mais ... Vous bien sur ! Un roturier se croyant autoriser a rêver d'une princesse !

Il termina sa phrase dans un rire repris par la majorité des nobles présents.
Seika était au comble de la joie, la soirée était très divertissante, vraiment, il ne regretterait pas d'avoir fait le déplacement. Quand a lui, Agraelle fulminait, il insultait et postillonnait tout ce qu'il savait sur le pauvre duc, qui riait a gorge déployée. La conserve humaine tenta tant bien que mal de reprendre son calme, et d'une voix amusée expliqua la situation:

- Mon jeune ami, dans ce pays, la descendance noble est très facilement reconnaissable, a ses pouvoirs, vous n'êtes pas sans savoir, que les personnes de sang noble et pur, dispose chacune d'un pouvoir différent, se rapprochant de la magie ! Ainsi a moins que vous nous prouviez être capable d'une quelconque magie, je vous en prie, continuer a nous faire rire !

L'hilarité regagna la salle, Agraelle déçu regarda tout autour de lui, posa ses yeux sur Seika, puis sur Titi , tout deux hilare également...
Il sentit la haine monter en lui, sa gorge se serrer, son corps tout entier devenir brûlant... Si chaud...
Dans la salle l'atmosphère devint également tendue, sur certain visage la crainte autant que l'étonnement pouvait se lire, Agraelle ne comprenait pas, ne voulait pas savoir, il voulait juste se venger...
IL regardait le duc d'un regard noir, il aurait voulu le voir dévoré par les flammes...
Son regard porcin, et ses joue rouges tétanisés de peur a mesure que le feu gagnerait en intensité...
Son armure et sa peau fondre sous la chaleur de la vengeance....

Se furent les cris des dames de compagnie de la princesse qui le firent sortir de sa transe, il essaya d'ouvrir les yeux, mais fut pris d'un vertige soudain, il ne vit rien de plus de la scène, que le noir total de l'inconscience...

......

Une suite qui s'est faite attendre, désoolée =/
J'espere qu'elle vous plaira ^^