OS: Game Over

Mercredi 24 septembre 3 24 /09 /Sep 16:38
Oheeeeey mes chers petites lectrices ou etes vous passées ? =,(
Mes dernieres majs sont si nulles que ça ? Je vais commencer à serieusement m'inquieter là, revenez TT

Bon, un petit OS sortit tout droit de mon imagination tordue.
Y'a un peu plus "d'action" que d'habitude, j'espere qu'il vous plaira et que ça rattrapera un peu ma longue absence =,(
N'oubliez pas de me laisser votre avis svp ^^

PS: Un grand merci à lydie qui a eu la patience de corriger mes multiples fautes =)





Game Over






              Tes mains sur mon corps, ta bouche sur ma peau, ton souffle mêlé au mien. Sentiments d'amour, de douceur, de liberté, d'extase. Il fait noir et tu continus de me repousser dans ce couloir obscure, me guidant jusqu’à ce qui sera sûrement ta chambre. Au fur à mesure, tes doigts se mêlent au tissu, cherchant les boutons qui le retiennent à moi. Tu te saisis du premier et délicatement, tu tentes de le dénouer, mais la patience n'a jamais été ton fort et finalement, tu utilises ta force masculine pour les faire céder un à un. La barrière brisée, tu poses tes mains chaudes sur mon torse et pars à la découverte de la moindre parcelle de chair mise à nue. De la commissure des lèvres jusqu’aux épaules, puis de mes bras jusque dans mon dos et enfin jusqu’à la naissance de mes fesses. Tu glisses lentement ta paume sous l'épais tissu tandis que tes lèvres quittent les miennes et descendent dans mon cou. Sans cesser tes délicates caresses dans le bas de mes reins, tu fais jouer tes lèvres sur ma peau nue. De baisers en baisers, tu dessines mes muscles fins. Tu mordilles les bouts de chairs sur la route de tes lèvres, tu joues en alternant, morsures, baisers et suçotement. Puis lentement, tu cesses ton petit jeu, tu remontes ton visage vers le mien et tu saisis mes lèvres violemment. Un baiser brusque aussi court que puissant. Puis d'un coup sec, tu me pousses en arrière, me faisant basculer sur ce qui semble être un lit. Je me retrouve allongé sur un tas de draps défaits, tu n'as jamais été quelqu’un de très ordonné. Moi allongé, toi debout me dominant du regard. Je laisse échapper un gémissement d'envie lorsque tu retires ton t-shirt, je t'ai toujours trouvé si beau...
Lassé de me faire languir, tu te penches sur mon corps. Enjambant mes hanches, tu colles ton bassin au mien, me laissant ressentir l'ampleur de ton désir. Tu te saisis de ma bouche avec envie, mais je t'en refuse le passage. Tu grognes de frustration avant de saisir ma lèvre inférieure entre tes dents. Tu la mordilles tendrement, mais je continue mon petit jeu sadique, le temps rend les choses meilleures. Voyant que tes baiser ne font pas d'effet et que je ne cède pas, tu t'impatientes et mords plus sauvagement ma peau. La douleur me fait capituler et j'entrouvre ma bouche pour gémir. Satisfait, tu lapes le filet de sang qui s'échappe de la plaie jusque dans mon cou, puis tu reviens pour saisir ce que tu convoitais tant. Tu colles ta bouche à la mienne et ta langue part à la recherche de sa partenaire, dans un ballet endiablé. Au goût sucré du baiser se mêle l'acidité du fer de mon sang, douleurs et plaisirs, l'extase. Tu ne t'arrêtes pas pour reprendre ton souffle, tu ne veux pas que le moment s'arrête, tu as tellement attendu pour en arriver là....
Tes mains finissent par reprendre leur douce torture. Tu parcours ma peau jusqu’à trouver l'objet de tes désirs. Tu défais le bouton de métal puis la fermeture éclair subit le même sort. Avec empressement, tu fais glisser le tissu rêche le long de mes cuisses, puis tu envoies voler mon jean à l'autre bout de la pièce. Puis, tu fais glisser tes doigts, dans un effleurement, jusqu’à parvenir à te saisir de l'élastique de mon sous-vêtement, auquel tu fais subir le même sort. Je me retrouve entièrement nu, parcouru par ton regard emplis d'envie. Avec un sourire satisfait, tu laisses tes mains parcourir l'intérieur de mes cuisses, caressant au passage mes fesses et mon sexe. Tu prends un malin plaisir à jouer avec moi, ça se lie dans ton regard. Mais tu ne tortures pas que moi, tu sais aussi bien, que moi, que tu ne pourras pas te retenir plus longtemps. Le désir est une chose que l'on veut toujours assouvir au plus vite.
Dans un souffle, tu fais glisser tes lèvres le long de mon corps, électrisant chaque centimètre carré que tu rencontres. Arrivé à destination,  ta bouche continue son petit manège avec délice. Je manque de perdre pied sous les sensations. D'abord, de légers souffles, puis tu poses tes lèvres sur le bout et les fait glisser sensuellement de haut en bas.  Des vagues de plaisirs m'envahissent, je n'ose ni bouger ni respirer, je subis passivement tes assauts sur mon sexe, profitant au maximum des sensations qui m'envahissent. Une  vague de chaleur va et vient en moi, suivant le rythme de tes lèvres. Le résultat ne tarde pas et je me soulage dans un cri de satisfaction et de bien être.
Tes lèvres, toujours autour de moi, tu nettoies de ta langue les restes de ton tendre travail, puis tu remontes lentement vers moi, traçant des sillons de baisers sur mon torse. Tu plonges ton regard dans le mien, tes yeux verts m'ont toujours fait fondre et tu le sais... Tu colles ton front moite sur le mien et tu m'embrasses, tendrement, délicatement, presque avec amour, mais aimer n'est pas une chose dont tu es capable. Non, toi tu ne sais que jouer...
Nos langues dansent entre elles, mêlant la passion au goût de mon plaisir qui hante encore ta bouche. Le moment est unique, pour tous les deux, mais le bruit d'une fermeture, que l'on baisse, résonne entre deux soupirs. Tu veux plus, toujours plus, tu veux toujours plus que ce que tu as déjà, tu es comme ça, insatisfait ...
Délicatement, tu relèves mes jambes et les pausent sur tes épaules. Tu veux tout, de suite, tu ne me prépareras pas, tu ignores tout de la douleur de cet acte, car tu n'as jamais couché qu'avec des femmes. Tu n'aimes pas les hommes et tu ne m'aimes pas, tu me voulais juste moi. Sans lâcher mes lèvres, tu colles ton bassin à mes fesses et tu me pénètres d'un coup sec. La douleur lancinante me fait mordre ta langue et griffer ton dos, demain tu auras ces griffures comme trophées de chasse à exhiber à tes amis, n'est-ce pas ? Je ravale mes larmes, je suis soumis et passif, mais il me reste encore de l'amour propre. Peu à peu la douleur laisse place à l'habitude, puis au plaisir. Une onde incroyable de sensations, de chaleurs et de plaisirs. Tu accélères le mouvement de tes hanches et petit à petit la pièce s'emplit de nos gémissements. Tu ne cherches pas à te retenir, après tout, tes voisins doivent être habitués. Tu exprimes ton bien-être en criant de plus en plus fort, moi je préfère mordre ton épaule pour étouffer tous ces bruits gênant. J'ai toujours été discret, effacé, invisible, sans histoires, avant toi ...
Lentement, nous atteignons ensemble le point culminant et tu te libères en moi, je te suis de peu, puis tu t'effondres sur moi en haletant. J'accueille ton corps contre le mien et je te sers dans mes bras. Tu es trop épuisé et tu te laisses faire, c'est la première fois que je peux vraiment te toucher et c'est la dernière fois. Peu à peu, ta respiration saccadée devient régulière et tu plonges dans le sommeil. Tu n'as rien dis et tu ne diras rien, après tout il n'y a rien à dire. Je caresse tes cheveux humides avec amour, profitant de ces dernières secondes de bonheurs, puis je repousse ton corps nu sur le côté du lit. Je remonte les draps, le long de tes hanches jusqu'à tes épaules, puis je pose un dernier baiser sur tes lèvres entre ouverte, tu gémis dans ton sommeil, mais tu n'ouvres pas les yeux.
Je me lève de l'enchevêtrement de draps, je récupère mes vêtements éparpillés dans la hâte et je les enfile sans me presser. J'arrange mes cheveux ébouriffés par nos ébats, puis je retire un post-it de la poche arrière de mon jean. Je l'avais préparé depuis longtemps en vue de ce moment, il n'y a que deux mots inscrit dessus, mais je sais que tu les comprendras. Je le pose délicatement sur l'oreiller à côté de tes yeux clos puis je quitte la pièce en silence.
L'histoire se termine là, le rêve prend fin. Tout cela n'était qu'une envie passagère, une folie accomplie. Je ne chercherais pas à espérer une relation qui n'existera jamais. Je saisis la poignée de métal, puis je claque la lourde porte de bois derrière moi, avant de m'enfuir sous la pluie...
Tout prend fin... Maintenant.
" Game Over".








Par Electre - Publié dans : OS: Game Over - Communauté : Shiteki Yoku
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