OS: Insider

Vendredi 13 juin 5 13 /06 /Juin 23:55

 Un one shot que j'ai en tête depuis un petit moment.
L'histoire est un peu spéciale et pas forcement facile a suivre mais il me tenait a coeur.
J'espere qu'il vous plaira.

PS: Akuma j'ai placé ton sabre laser ! *tire la langue* na ! =p







Insider




   Tout a commencé lorsque j'étais enfant. Un enfant normal en apparence. Né dans une famille aisé d'un père ingénieur et d'une mère journaliste. Un enfant ordinaire comme il en existe des milliers. Mais ce n'était qu'une apparence. Au fond de moi je savais que mon coeur s'enfoncé a chaque instant un peu plus dans l'obscurité.

Je regardais dans le miroir là où j'aurais pu voir le reflet trouble de ce que j'étais, les cheveux châtain, le regard métallisé, la peau blafarde, un clone comme il en existe tant d'autres semblables... Mes yeux ? Plus beau que ceux des autres, peut être... En tout cas c'était là que résidait la différence, dans leur couleur, dans mon regard, par mes yeux... Et ce reflet, que je ne voyais pas comme les autres...

Toutes choses a une fin et chaque fin à un début. Pour moi tout a basculé le jour ou je me suis aperçu que j'étais différent. Pas la différence qui inspire l'admiration, ce genre de différence qui dérange le court tranquille de la vie des gens, une différence qui pourrait faire prendre conscience que les choses peuvent changer et qu'elles le font, la différence qui gêne, qui dérange, qui met une étiquette sur le visage, une tache d'encre noire indélébile ... Une différence qui marque a jamais comme au fer rouge. Une différence comme une ombre enserrant mon coeur et mon âme, marquant mon corps.

Comme tout les enfants, j'ai eu le droit de laisser voler mon imagination, libre et pourtant prisonnière des quatre bords d'une feuille de papier, alors j'ai mis de la couleur, pour remplir l'espace vide, mais il était si petit, si clos... Alors j'y ai mis un personnage pour qu'il puisse me montrer des endroits plus grand ... Mais l'homme n'en a pas trouvé, alors je lui aie donné des larmes pour qu'il laisse couler sa peine. Alors il a continué de pleurer, et je l'ai laissé là car il m'ennuyait. J'ai encore pris mes crayons, j'ai ouvert une fenêtre au milieu du dessin et j'ai voulut montrer à l'homme ce que moi je voyais... Mais la voix d'une femme s'est élevée dans l'autre monde, le vrai. Celui ou on devait juger le fruit de mon imagination. Elle m'a regardé fixement puis a répété a nouveau 'Que dessine tu Shiki ?". Alors je lui ai tout dit, ce que je voyais ce que les autres ignoraient...

Je lui ai dit ce que je voyais à travers cette surface lisse, je lui ai raconté ce reflet qui n'existait pas, ce reflet de moi que je n'avais jamais vu. Elle m'a demandé alors ce que je voyais si je ne pouvais me voir dans un simple miroir... Alors je lui ai parlé de la ville, cette ville de fumée, trop trouble pour que je puisse la distinguer clairement, et que seul les ombres et les fantômes habite. Des fantômes? A elle demandé... Oui, des fantômes pressés, on ne voit pas leur visage... Alors elle s'est penchée vers moi, elle sentait fort un parfum sucré, un parfum écœurant même... Elle m'a demandé si parmi les fantômes j'avais pu voir mon père, ou ma mère... Je lui ai expliqué qu'il ne pouvait pas passer de l'autre coté, mais elle a repris son crayon et a gratté le papier. Je lui ai demandé ce qu'elle dessinait, pour faire la conversation... Elle n'a pas voulu me le dire, alors moi non plus, je n'ai plus rien dit... Et mes parents sont venus me chercher, ils ont parlé longtemps avec elle, je n'ai pas bien compris, mais ma vie a commencé à changer… Première leçon... Parler, c'est pour dire ce que les gens veulent entendre. A présent je le savais, le silence serait mon seul allié...


Les années passent se suivent et se ressemble, l'hiver les boutique se remplisse de jouets pour les enfants, voiture électrique, sabre laser, et autres jeux vidéo... Mais bientôt, le printemps serait revenu, et j'allais avoir seize ans...

Ce jour là, je m'apprêtait à descendre de ma chambre pour rejoindre le salon ou un tas de gens surexcité attendait que j'affiche mon faux sourire, qui avec seize années d’entraînement s’approchait de la perfection. Un sourire faux, hypocrite mais charmant, un sourire comme la bonne société les aimes, un sourire normal. Alors je rajustait ma veste, remontait mon pantalon, recoiffait mes cheveux, évitant soigneusement de croiser des yeux le miroir de ma chambre... Puis, sans savoir pourquoi, je lui ai lancé un regard de défi, j'ai vu la ville sombre qui sortait de la brume, puis la fumée s'est mise a tournoyer. La ville s'est évaporée laissant place a une maison, seule, unique, puis une porte sans murs... J'ai soupiré c'était la première fois qu'une vision allait aussi loin, mais pas la première fois que je n'avait pas envie de voir la suite...  J'ai fermé les yeux, au fond de moi tout ça commencé à me lasser. Voir des choses, voir ces choses, dont j'ignorais tout et qui ne m'apportaient rien. Dans mon esprit la moral résonnée en boucle, c'est de la folie, ton imagination débordante qui t'envahit, rien d'autre. Et je commençais à y croire. Tournant les talons, j'ai jeté un dernier regard en biais à cette porte qui ne s'était toujours pas ouverte et j'ai lancé à haute voix, comme pour m'en convaincre moi même:
"Je n'ai plus le temps de jouer avec ça..."
Et à ma grande surprise... J'ai entendu une réponse...

- Quel dommage, dire que nous pourrions enfin nous parler...


J'ai sursauté. Une voix d'homme, peut-être d'adolescent, une voix sortie de nul part mais pourtant bien réelle, une voix que j'aurais voulu ignorer mais qui m'attirait étrangement. Je me suis retourné, plongeant mon regard d'argent dans les profondeurs brumeuses du miroir. La porte avait disparut à présent seule flottée une silhouette au milieu des volutes de fumée. Je suis resté là à le fixer. Il avait l'air humain ou peut-être l'était t'il vraiment. Il souriait, un sourire un brin amusé mais pourtant si chaleureux et bienveillant. Si un jour j'avais eu la chance de pouvoir observer un miroir comme une personne normale, j'y aurais vu mon reflet, la réplique exacte de mon apparence. Pourtant, si à cet instant  j'avais du le décrire, je n'aurait su mieux le faire que par le mot opposé... C'était mon opposé.
Des cheveux brun ébène, des yeux sombre comme la nuit, une peaux couleur pêche, un air un brin arrogant . Il me regardait avec amusement, attendant sûrement que je lui réponde, mais j'en était incapable dans l'immédiat.

 - On pourrait commencer par dire bonjour, non? Ajoutât il d'un ton rieur.

J'ai pensé que si quelqu'un entrait alors dans la chambre et me trouver là tétanisé, parlant comme un fou a mon miroir, la bouche entrouverte par la stupeur, j'étais bon pour l'asile...
Toutes ces années à faire un faux moi, à façonner un faux sourire, un faux visage, une fausse santé mentale pour survivre à ma différence… J'allais tout perdre... Mais je voulais savoir...

- Euh… Bonjour... Tu es... Tu es quoi au juste?

- Eh bien... Je crois que je suis humain. Il regarda ses mains. Mais je sais que je suis une partie de toi.

De pire en pire, je ne comprends même plus les mots de mes propres délires...

- Une partie... De moi?... Qu’est-ce que tu veux dire...

Devant mon air désemparé, il ne put s'empêcher de sourire, un sourire assez charmeur quand j'y repense, un sourire comme j'aurais aimé avoir...

- Je le sais, je le ressens mais je ne saurais te l'expliquer réellement... Et toi, qui es tu?
- Mais je suis... Je suis simplement moi?! Si tu es une partie de moi tu devrais savoir qui je suis au moins non?


J'étais perdu, complètement perdu, et lui...? Il a rit, un rire clair et sans défaut, il a rit si fort que la vitre du miroir en a tremblé, et que j'était certain que la famille rassemblée plus bas l'avait entendu.
Il allait répondre je crois, enfin... Il a ouvert la bouche, puis son visage s'est crispé, tout est redevenu trouble je n'ai pas compris...
Dans la fumée qui avait a nouveau envahis ma vision j'ai distingué une silhouette au loin, qui me faisait au revoir du bout de la main… et la porte de ma chambre s'est ouverte à l'instant ou j'hurlais la tête toute proche du miroir :

- REVIENT !


Ma mère est resté plantée sur le pas de la porte m'observant alors que j'étais toujours collé au miroir. Après ça l'ambiance s'est assez dégradée. Ma mère m'a fait signe de redescendre, apparemment on m'avait entendu crier depuis le rez-de-chaussée et les gens s'inquiétaient...  J'avoue que pour une fois j'ai presque appréciais la situation. Cette fois je n'étais pas le seul à afficher une impression de fausse joie, je me demande quel effet ça leur a fait de devoir porter un masque souriant sur leur visage inquiet... Quoi qu'il en soit, le miroir de ma chambre a disparu depuis, je soupçonne ma mère de l'avoir retiré mais elle s'évertut a nier les faits. Je pense qu'elle me prend pour un fou, ou peut-être qu'elle me croyait déjà fou et n'a eu que confirmation...   Ça me fait bizarre de voir mon mur vide, au fond de moi je crois que c'est visions aussi étranges fussent t'elles, faisaient parti de moi et aujourd'hui je crois qu'elles me manque. Au final ce miroir était la seule chose qui m'empêchait de sombrer dans la folie.
Plus je pensait rêver, plus en le regardant il me rappelait a la réalité et plus je me dit que je ne devrais pas le chercher et oublier, plus je suis convaincu de ne pas être tout a fait fou, car même si les souvenirs de ce que j'y ai vu s'effacent, le manque reste…

J'avait cette sensation étrange au creux de ma poitrine, comme si je cherchais quelque chose, comme si j'avait soif mais qu'aucune boisson ne pouvait m'apaiser, comme si le soleil avait brûlé ma peau et qu'aucun souffle du vent ne pouvait me rafraîchir, comme si en moi quelque chose hurlait, mais que je ne pouvait comprendre le sens des mots...  J'ai cherché les ombres, ces ombres qui me hantaient présent je les cherchais. J'ai regardé dans le miroir de ma salle de bain, le seul que ma mère n'avait pu se résoudre a décrocher du mur, mais je n'ai rien vu, ni mon visage, ni le sien, ni les ombres, ni rien... C'est comme ça que fonctionne l'être humain... On le croit fou, on fait tout pour le cacher car la folie est une chose naturelle, mais dérangeante... En cachant mon miroir, pour cacher ma folie ma mère me rendait  plus fou jour après jour... Le type derrière mon miroir n'était peut être pas réel, peut-être était t'il un rêve, une illusion, une vision, le fruit de mon imagination, un simple fantasme ... mais  il était assez réel pour être comme moi, une chose contre nature que l'on doit cacher. En fait nous sommes pareil. C'est peut être pour ça qu'il me manquais... J'ai revu mes souvenirs, revu sont sourire, réécouter son rire... Il me manque... Jour après jours il me manque. J'ai beau me dire qu'il faut oublier, son souvenir reste gravé en moi, pourtant plus les jours passent, plus les traits de son visage commence a s'effacer de ma mémoire, plus il me manque, plus je pense et plus je deviens fou...

Un nouveau jour... Une nouvelle nuit... J'ai perdu la notion du temps... Seul l'obscurité de ma chambre reste omniprésente... Qui aurais cru qu'une ombre dans un miroir puisse détruire une vie humaine? Et pourtant... Je n'ai pas mangé depuis un moment déjà... Mais je n'ai pas envie, je n'ai pas faim, je n'ai pas soif, j'ai perdu goût a tout. Je me demande même si je pourrais encore parlé, après tant de jours de silence... Bah quelle importance, aujourd'hui le silence, c'est tout ce qu'il me reste, il n'y a que lui pour m'écouter...
Parfois la porte de ma chambre s'ouvre, alors je ferme les yeux pour ne rien perdre de ma chère obscurité, cette douce obscurité qui me permet de ne rien voir d'autre que le reflet de ton image au fond de mon esprit... Couché sur mon lit, les bras replié sur ma poitrine comme mort, en attendant... Qu’est-ce que j'attend au fait?... Qu'il surgissent a nouveau dans ma vie ? J'entends des bruits à coté de moi, on bouge, on porte, on souffle. Je n'ose ouvrir les yeux, en fait je ne veux plus les ouvrir, je ne veux plus voir ce monde qui est le mien. Pourtant... Serait-ce... La porte de ma chambre se ferme lentement, les bruits cesse, le silence a nouveau, ce doux et délicat silence, je pourrais presque entendre ta voix résonner dans la pièce.

--Toi aussi... Tu m'as manqué...

J'ai d'abord pensé avoir rêvé, a toi vouloir l'entendre mes désirs m'auraient t'ils joué un tour ...
J'ai traîné mon bras au bord de mon lit, le corps a réussis à suivre, en tombant sur le sol, un peu d'espoir m'a rendu un peu d'énergie... J'ai ouvert les yeux et fixé ce miroir ou un magnifique mirage était venu jusque ici pour me narguer... Mais être heureux, même dans l'illusion, et peut être préférable que pleurer dans la réalité? C'est pour ça que je me suis approché, pour ça que j'ai tendu la main vers son visage souriant, que ma main tremblante à chercher le contact de la paroi froide, mais ne l'a pas trouvé... C'était chaud... Doux et réconfortant... La caresse du vent, une chaude nuit d'été... C'était une prémisse du bonheur... Un de ces rare instants ou la vie vaut la peine d'être vécue... Il a avancé sa main et a saisit la mienne. C'était un contact chaud... Du bout des doigts timidement, puis il m'as incité a coller ma paume a la sienne, l'air complètement ahuris devant ce contact humain je ne saurais dire combien de temps nous sommes rester ainsi, accroupis dans la pénombre, saisit d'une mutuelle affection au même instant, ma main tremblante que la sienne tentait de calmer. Comme si j'hésitais, et qu'il m'apprenait à danser. J'ai figé mon regard sur notre union ... Ses doigts on lentement entouré les miens, j'ai fait le même, et nos mains se sont liés... Nos mondes aussi dans le même temps, en nous un lien fort s'était créé... Ou peut être existait il déjà, mais je commençait juste a l'accepter? J’ai fait glisser mon regard le long de son bras pour plonger mes yeux dans les siens lentement sentant le rythme de mon coeur s'accélérer. Et soudain, dans ce monde chaud et doux, un vent froid s'était levé, une véritable tempête... Quelqu'un montait les escaliers menant à ma chambre, quelqu'un allait briser cet instant magique. J'ai chercher ses yeux du regard, et j'y ai vu la tristesse et la peur, lentement ses doigts on cherchés a fuir les miens, je l'ai rattrapé avant qu'il ne parte en murmurant

- Dit moi au moins quels est ton nom...

Les yeux pleins de détresse de devoir s'enfuir, il a quand même sourit en murmurant comme un trésor délicat dont je serais l'unique possesseur :

- Jas

Puis la porte de ma chambre a tremblée, et a pivoter sur ses gond, la fumée ses emparée du miroir, et mes doigts se sont perdu contre la vitre. La voix de ma mère m'as paru bien lointaine et sourde tant le nom de Jas résonnait dans ma tête, emplissant tout mon univers de sa voix mélodieuse. J'ai réussi à grande peine à saisir quelques mots, comprenant ainsi qu'elle voulait que je dorme. Bien que j'ai passé ces dernier jour enfermé allongé sur mon lit, l'instant passé avait était si intense, que mon coeur coeur encore meurtrit avait du puiser toute mon énergie. Je me suis allongé sur le lit, j'ai fermé les yeux, et j'ai laissé sa voix m'emporter, son visage et tout son être m'imprégner, pour m'évader au pays des songes, là ou rien n'est impossible, un monde a part que chacun est libre de créer.

Dans mon rêve, l'obscurité du sommeil se mit a tourbillonner et a s'illuminer pour devenir un tapis de brume. Le brouillard me frôla comme une caresse, comme si le froid avait réveillé mes terminaisons nerveuse. Inconsciemment je gémis et me cambra vers la brume endormit... qui prit corps sous forme d'une main et d'un bras. Instinctivement, comme si mon corps agissait sans l'accord de mon esprit, j'enlaçais mon amant. Même avant de pouvoir le voir, je l'avais reconnut. Le simple effleurement de ses doigts, le toucher de cette main, ce souffle chaud contre ma nuque. Jas...  Pourtant même si nos mains ne s'étaient jointes que quelques secondes, au fond de mon âme endormie, ce contact m'était déjà familier. Il leva la tête de mon cou et planta ses yeux sombres dans les miens, un sourire doux collé aux lèvres. Effrayé je ne parvins qu'à bredouiller.

- Où sommes nous ?

Il sourit a nouveau.

- Je ne sais pas, tu rêves.
- Oui, je rêve. Mais cette fois je ne lâcherais pas ta main. Quoi qu'il arrive, lorsque nous  nous réveillerons, je la tiendrais toujours...


Il sourit encore et toujours, puis dans un léger soupir sa bouche happa la mienne, chaude et insistante. J'étais bien, là avec lui, au creux de ses bras, niché contre son torse. Une chaleur sans limites m'envahissait, me poussant a m'abandonner a lui, le laissant goûter et mordiller ma langue, tandis que ses mains s'attardaient sur mes reins. Un bonheur et un bien être qui m'étais encore inconnu.... un monde de sensations et de plaisirs dont j'ignorais l'existence.... Je gémis, tendu tout entier vers ses caresses et le goût de sa bouche. Après tout, puisque je dormais, il n'y avait aucune raison de maintenir mes inhibitions et mes peurs du monde éveillé. Grisé par tant de douceur, j'accueillis l'abandon et le plaisir que m'offrait ce rêve, et je laissais mes mains parcourir son corps a mon tour. Une peau douce et chaude que le désir faisait palpiter, comme si mes caresses faisaient accélérer le rythme de son coeur. Je voulus lui parler, lui dire ce que je ressentais à cet instant, lui parler de ce sentiment qui grandissait en moi, je voulais tout lui dire, tout, même  ma peur de le voir disparaître un jour dans les profondeurs métallisé du miroir et de ne plus jamais y revoir. Cette peur présente te douloureuse au fond de moi qui ne cesse de me dire que tout ça n'est qu'une illusion. J'aurais aimé te dire tout ça, mais à cet instant je ne pus que murmurer ton nom...

- Jas...

Il a prit mon visage entre ses mains et ma sourit. Je crois que je ne me lasserais jamais de ce tendre sourire.

- Chut... Je suis là. Je suis tout a toi.

Il m'embrassa à nouveau et le contact de ses lèvres sur les miennes, de sa langue jouant avec sa congénère et de ses mains sur mes fesses... je me sentis fondre en lui. Il n'était plus que sensations et esprit, que plaisir et brume, que désir et illusion, que bonheur et rêve.... A partir de là tout ne fut que caresses et voluptuosité, le choc glorieux de notre union me brûla avec une telle force que j'en oubliais la réalité. J'en oubliais que tout n'était qu'un rêve et j'ouvris les yeux, tremblant d'émotion sous l'effet du plaisir. Je me relevais brusquement et mes yeux se posèrent immédiatement sur la surface plane du miroir et tu étés là... tes yeux comme voilé me fixaient d'un air absent puis tu as souris et tu t'es évanouit dans la fumée et les profondeurs d'un monde que je me savais inaccessible. J'aurais voulut te toucher, te parler, savoir, mais j'étais épuisé. Simple fantasme ou douce réalité je me recouchais et fermais mes yeux. Intérieurement je savais que demain tout serait différent.
Ma dernière pensée avant de replonger dans les bras de Morphée fut d'espérer qu'il reviendrait encore me visiter dans mes rêves... même si il ne s'agissait que d'un jeu de mon imagination...

Le lendemain matin, je me suis assis sur le bord de mon lit, face au miroir silencieux, j'ai soupiré en souriant, préparé mes affaires en silence et attendu un instants... Clairement, en même temps que je songeais a cette phrase, sa voix a résonnée dans mon esprit, "Entre nous... On a déjà brisé la glace... " Je me suis levé, et j'ai brisé un bout du miroir, un tout petit morceau, juste pour l'avoir avec moi, pour t'avoir avec moi... Je l'ai entouré dans un bout de tissu et glissé dans mon sac... Je n'était plus seul, Jas était avec moi... Je n'étais plus vide, il était en moi, je n'étais plus différent, il était comme moi... Et pour la première fois depuis toujours, en  empruntant le chemin de l'école... Je su qu'en cette vie, je pourrait être heureux.



 




Par Electre - Publié dans : OS: Insider
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