Mercredi 19 mars 3 19 /03 /Mars 21:37

Suite de la véritable histoire d'Heaven, même si j'ai pas vraiment l'impression que cette histoire vous plais vraiment... Tant pis moi je l'aime bien =p


......

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La véritable histoire d'Heaven.





 Seika était arrivé devant l'imposante porte du palais de marbre, il passa sa main sur l'anneau doré qui servait à signaler sa présence, s'en saisit du bout des doigts, comme s'il avait été repoussé par la simple pensée que d'autres personnes moins propres et pures que lui ai pu le toucher... Il parvint tout de même à l'actionner avec dégoût, non sans  l'avoir essuyé auparavant avec un morceau de soie qu'il avait sortit d'une poche de sa veste en lin d'un blanc impeccable. Puis, il retira le gant qu'il portait, le jeta négligemment par-dessus son épaule puisqu'a présent celui ci était désormais souillé par le contact avec le heurtoir, et en enfila un autre.
C'était écœurant, inadmissible, insoutenable cet anneau à la portée de tous, tous les manants, les pouilleux, les pauvres, les abjectes...
Prontera avait beau être la capitale d'un pays de marchand... Son palais être fait d'ivoire de marbre et de feuilles d'or... Il n'en restait pas moins que comme dans chaque ville certains n'avaient aucun sens de la propreté et du minimum de classe, de distinction et de luxe que chaque personne devrait posséder comme preuve de son droit à l'existence...
Pour Seika, cette affirmation était admise comme évidente.
Toute personne lui semblant trop pauvre, trop négligés pour lui n'existait que pour être la cible de ses insultes, une sorte d'amusement éphémère dont il serait le seul a entrevoir la raison d'être, si il en voyait une... Il ne fit donc pas attention au fait que le gant qu'il avait jeté derrière lui venait d'atterrir pile dans la figure du jeune barde qui poursuivait le noble le couvrant de reproches divers et variés. Mais bien au contraire de le faire taire, le gant ne fit qu'accentuer sa colère et Agraelle reprit ses piaillements un ton au dessus, ce qui eu pour effet de parvenir a percer la bulle de snobisme entourant le jeune noble.

- Vous écoutez quand je vous parle espèce de tâche ?

- Moi? Une tâche? Dit-il en découvrant un sourire parfait, et d’une voix traînante collant parfaitement avec sa façon de vivre, comme une ombre qui se glisse derrière toute chose pour en tirer les points les plus critiquable, et les afficher au grand jour. Il eut un petit rire avant de poursuivre.

-Et c'est un bouseux pareil qui viens me dire a moi, l'immaculé prince d'Aldebaran, que je suis une tâche?

- Parfaitement ! Vous ne vous êtes même pas rendu compte que j'étais là, même pas excusé ! Vous m'avez recouvert de boue !

- Et alors? Vous devriez me remercier de vous avoir fournis un masque pour cacher votre visage aux yeux du monde, c'est un acte de charité je pense... Pour vous comme pour les pauvres gens de ce de monde qui n'ont pas la chance de savoir faire abstraction d’une telle horreur...

-Vous je...

Ne trouvant plus ses mots, il se contenta de grogner, le visage rouge de fureur. Seika quant a lui, affichant un petit sourire satisfait,  s'inclina légèrement, ce qui, étant donné qu'il se trouvait en haut des marches, et Agraelle en bas, lui donnait un air impérieux plus que condescendant... Et il le savait très bien, puis se retourna, pour franchir la porte du palais qu'un domestique venait de lui ouvrir.
Il s’avança dans la pénombre de l'entrée de l'édifice, disparaissant du chant de vision d'Agraelle, ne laissant qu'un petit halo de lumière s'éloigner dans le noir.
Le jeune barde monta les marches quatre a quatre, voulant a tout prix rattraper cet insolant, mais se retrouva devant une  porte close... Il cogna avec rage contre la surface de bois vernis, jusqu'a ce qu'un majordome agacé par le boucan se décide à venir ouvrir. L'oeil dubitatif, le vieil homme vêtu de blanc et de pourpre le jaugea de haut en bas puis au bout de quelques minutes très gênantes, il ouvrit la bouche,
détachant chaque syllabe de manière a ce que chaque son soit parfaitement compréhensible même pour un illettré

- Monsieur? C'est à quel sujet?

- Euh, il y a un type qui est entrée et…

- Je ne vois pas de qui vous parlez.

- Mais si un type en blanc !

- Navré. Maintenant, si vous n'avez aucune raison  capable de me convaincre de vous laisser rentrer a l'intérieur du palais de Prontera...  Je me dois de vous demander de quitter les lieux. La fête pour les fiançailles de la princesse ne vont pas tarder a commencer et il serait inadmissible qu'elles viennent a être troublé cela va de soit....

Le sang d'Agraelle ne fit qu'un tour, il rassemblera deux ou trois neurones en état de fonctionnement malgré le froid de la nuit passé et les utilisa non sans quelque difficulté pour trouver une ruse dont il ne fut pas peu fier.

- Euh oui, je suis barde, je suis là pour ça !

- Vous, barde ? Soit entrez ... "Monsieur".

Il pénétra dans l'imposant hall d'entrée, et suivis les indications du majordome, pour trouver un endroit ou s'habiller se laver, et surtout trouver un instrument de musique...

La princesse Titi, dont le père était mourrant, était l'héritière du royaume de Heaven, aussi lui fallait t'elle trouver un époux au plus vite pour pouvoir au moment venus, assurer la succession sur le trône.
En cet honneur il fut donc organisé une série de grande festivité auxquelles furent convié les princes et roi des royaumes alentours les plus aisés.
Mais aux yeux de la princesse toutes ces simagrées n'étaient qu'une stupide corvée sans aucun intérêt. Après tout pourquoi devrait t'elle choisir, alors qu'elle pouvait tous les avoir. Mais bon puisque ce fichu protocole l'y contraignait elle s'y soumettrait, mais non sans en avoir tiré un maximum de cadeaux hors de prix et lorsqu'elle aurait trouvé un pige- un prétendant convenable il ne lui resterait qu'a lui faire passer son épreuve favorite, la chambre a coucher. En effet de son point de vue un futur roi se doit d'être riche, beau, compétent en intimité et accessoirement intelligent.    

Le soir venu, les convives venu des quatre coins du monde, furent priés de s'installer autour d'une immense table richement décorée. Seika, selon ses plans se dirigea vers un coins de table suffisamment éloigné de la princesse, afin de pouvoir examiner discrètement celle ci et pouvoir prendre la fuite furtivement si la qualité de la "marchandise" ne s'avérait pas satisfaisante... Il soupira lasse, la soirée promettait d'être pathétiquement et lamentablement inintéressante.
Cependant une petite tache sombre vient contrarier son ralage intérieur. Agraelle venait a son tour d'entrer dans la salle de banquet, vêtu de noir et de rouge, une cape d'apparat ornant ses frêles épaules il se dirigea a son tour vers le fond de la salle sans s'apercevoir de la présence de Seika. Ce n'est que lorsqu'un:

- Bonsoir, bouffon ! Je vois que les gens ici savent s'amuser !  Retentit lancé par un Seika sirotant une coupe de vin, que le jeune barde remarqua la présence du noble assit à la table d'honneur.

Agraelle fixa un instant l'homme au sourire sadique et a l'allure narcissique, hésitant un instant entre l'ignorer avec un sourire et lui balancer violement sa guitare dans les dents, mais il parvient par pur peur de représailles à contrôler ses nerfs. Il se fixa un sourire stupide sur la figure tout en pensant intérieurement que bientôt lui aussi aurait son rôle à jouer...


Par Electre - Publié dans : La véritable histoire d'Heaven. - Communauté : Shiteki Yoku
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