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Samedi 15 mars
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15
/03
/Mars
00:08
Nouvelle fic en co prod avec Eves =)
J'espere qu'elle vous plaira ! ^^
......
J'espere qu'elle vous plaira ! ^^
......
La véritable histoire d'Heaven .
Agraelle prit une grande inspiration. L'air de ce froid matin d'hiver était chargé d'espoir, d'avenir, ainsi que d'un tas d'autres choses
qu'il n'aurait su décrire...
Il regarda autour de lui, les allées de dalles blanches encore humides de la rosée du matin...
Au loin les portes des premiers commerçants commençaient à s'ouvrir brisant le silence de cette calme matinée. Quelques statues, dont le soleil, jouant de ses rayons, commençait à en éclairer le visage, donnant l'impression que celles ci s'éveillaient, ouvraientt leurs yeux sur ce nouveau jour...
Agraelle soupira puis ouvrit ses yeux a sont tour, il resserra son baluchon qui comportait ses rares possessions, refit le noeud qui maintenait ses cheveux noirs attachés en une longue queue de cheval, et se mit en marche en souriant.
La cape du jeune homme tachée par la pluie boueuse de la veille claquait au rythme de ses pas, celle ci était peut être le vêtement le plus propre de son bagage, en effet, il se souvenait encore de sa rencontre de la journée précédente, celle ci avait laissé des traces...
Les nuages gris avaient recouvert la totalité du ciel, assombrissant le ciel de leur masse imposante et terrifiante. Les endroits les plus clairs l'étaient seulement à cause des éclairs qui zébraient la voute celeste à intervalles réguliers, annonçant la fureur de l'orage qui se préparait...
Bientôt, les feuilles des arbres commencèrent à tourner, et les arbres à se plier sous l'effet du vent, un vent froid, un vent fort, un vent vif ... La pluie se mit a tomber, les gouttes portées par le vent firent l'effet de milliers de lames transperçant la chairs des rares voyageurs osant encore braver les éléments... Agraelle était parmi eux, le visage rougi par la violence de la pluie, le corps transi par le froid.
Il marchait à travers les flaques, inondant petit à petit le sol de terre meuble, sans se soucier du monde qui l'entourait. Après une heure de cette marche aveugle et silencieuse, il crut distinguer la douce aura d'une lumière au loin.
Souriant à la pensée d'un endroit plus accueillant que cette interminable plaine froide et sans vie, il redoubla d'efforts et accéléra le pas. Il distingua rapidement au delà du bruit de la pluie et du vent, les sons distincts de plusieurs chevaux ... La lumière se rapprochait, il soupira de soulagement.
Il s'arrêta, regarda fixement le point brillant, présage de réconfort pendant quelques instant, et remarqua que d'autres formes, beaucoup plus sombre se rapprochaient furtivement de lui, l'encerclant comme une proie.
Quand les ombres furent assez proches, il put distinguer plusieurs cavaliers en armure, tendant devant eux une lanterne ou vacillait encore une flamme dont la seule survie dans cette tempête laissait planer un doute quant à l'origine de sa création
Il éleva la voix pour couvrir le battement du vent et le fracas de la pluie.
-Euh... Bonjour messieurs !
Un murmure sourd et inaudible lui parvint en guise de réponse.
-Euh... Pourriez vous m'indiquer comment me rendre à la ville la plus proche? Je suis un jeune barde itinérant et ... J'ai plutôt froid !
Croyant avoir fait une remarque humoristique de qualité, il rit doucement. Il fut le seul.
La tension était palpable, le visage d'Agraelle aurait pu devenir moite, si il n'avait déjà était trempé par la pluie, tant il avait peur à présent.
Ces boucles noirs lui tombant jusque sur le torse, il leva ses yeux vers l'homme le plus proche de lui, comprenant peu à peu que sa survie était en péril et que l'humour ne le défendrait pas...
-Je... Je voudrais partir... Adieu messieurs...
Il baissa la tête et essaya de sortir du cercle de ces cavalier vêtus de longues capes noires, et dont il ne parvenait pas à apercevoir le visage, renforçant un peu plus son malaise. L'un des cavaliers réagit immédiatement au mouvement du jeune homme et abaissa brutalement sa lance pour lui couper toute possibilité de retraite.
Agraelle sentit son coeur se soulever et s'emballer, sa tête commença à tourner, la pluie, le vent... le monde autour de lui se mit soudain en mouvement, tout semblait danser, danser ...
Il se réveilla le lendemain, couché dans la boue, dépossédé de tout ses biens, du moins le peu qu'il en avait eu, face aux murailles de cette cité qui, la veille encore dispersait sa lumière comme une promesse de douceur et de chaleur, aujourd'hui il ne lui restait plus qu'un simple bâton de bois et un morceau de tissus, dans lequel il glissa quelques pierre, histoire de pouvoir faire son entrée en ville sans paraître trop...
Misérable.
Il allait passer la porte de la ville, lorsqu'il prit conscience de son état, en loque, le visage marqué par les coups, salit par la pluie et rougi par le froid. , Il marcha aux alentours jusqu'à trouver une flaque d'eau à peu près propre.
Il regarda son reflet, nettoya son visage, ses cheveux, qu'il coiffa avec attention, plaça une fleur derrière son oreille droite, un brin d'herbe dans sa bouche et se prépara à faire son entrée en ville
-Le profil, et l'allure d'un dieu ! Rit t'il
Il soupira d'aise, retrouva la route, dégaina son sourire qu'il pensait ravageur, et franchit les lourdes portes de la ville d'un pas léger, fredonnant un air joyeux.
Flânant dans la rue principale, admirant les vitrines des riches magasins, souriant aux gentes demoiselles, il ne vit pas arriver a pleine vitesse la diligence qui passa prés de lui, l'arrosant généreusement avec le contenu d'une flaque d'eau, vestige de la colère des éléments de la veille.
......
Seika avait fait un long et particulièrement ennuyeux voyage à son goût. Certes les deux première heures il avait trouvé très distrayant de critiquer avec passion les efforts d'architecture des paysans mais une fois la limite des villages franchie, il ne restait que des plaines verdoyantes à perte de vue et plus aucun paysan à insulter ou humilier, il se rabattit donc sur ce qu'il avait a sa disposition, tout y passa, de l'inconfort de la voiture, à la couleur des tentures, en passant par l'incapacité du cocher à éviter les bosses et à l'inutilité des seigneurs pour améliorer le confort des routes.
Il ne se tut finalement que lorsque sa réserve de nom d'oiseaux en tout genre fut épuisée.
Fort heureusement pour lui, il n'eut jamais a avouer que c'était par manque de culture en grossièreté et surtout de choses à critiquer qu'il avait finit par se taire, car la pluie s'étant décidée a tomber au même instant, coupant naturellement toute communication entre l'unique passager et le chauffeur qui ne masquait pas son soulagement.
Seika par manque de distraction avait finit par sombrer dans un léger sommeil dont il fut tiré a l'aube alors que la voiture arrivait a destination. A son grand plaisir son réveil fut égaillé par une action for comique, roulant trop vite la calèche n'avait su éviter une petite réserve d'eau qui s'était remplie dans un creux de la route durant la nuit, et avait envoyé presque entièrement son contenu sur un jeune homme brun passant a proximité du convoi. Cette vision l'enchanta au plus au point et le mit en joie pour le reste de la matinée.
Lorsque le trajet arriva enfin a terme, Seika descendit de la voiture, passa sur ses mains délicates deux gants de soie blanche, et monta les marches de marbre qui conduisait à un immense palais blanc surplombé de tours dorées toutes ornées du même drapeau.
Il fixa la lourde porte de bois et d'or qui masquait l'entrée avant de se diriger vers celle ci. Trop occupé par soi même il ne remarqua pas la subite disparition de son cocher, ni le fait qu'à sa place soit installé un homme vêtu d'une longue cape noir qui laissait entrevoir deux yeux rouges luisants, il ne remarqua pas non plus le jeune homme au long cheveux bruns bouclés qui se dirigeait vers lui en pestant.
En clair... Cette matinée promettait d'être d'un ennui ... Mortel...
Il regarda autour de lui, les allées de dalles blanches encore humides de la rosée du matin...
Au loin les portes des premiers commerçants commençaient à s'ouvrir brisant le silence de cette calme matinée. Quelques statues, dont le soleil, jouant de ses rayons, commençait à en éclairer le visage, donnant l'impression que celles ci s'éveillaient, ouvraientt leurs yeux sur ce nouveau jour...
Agraelle soupira puis ouvrit ses yeux a sont tour, il resserra son baluchon qui comportait ses rares possessions, refit le noeud qui maintenait ses cheveux noirs attachés en une longue queue de cheval, et se mit en marche en souriant.
La cape du jeune homme tachée par la pluie boueuse de la veille claquait au rythme de ses pas, celle ci était peut être le vêtement le plus propre de son bagage, en effet, il se souvenait encore de sa rencontre de la journée précédente, celle ci avait laissé des traces...
Les nuages gris avaient recouvert la totalité du ciel, assombrissant le ciel de leur masse imposante et terrifiante. Les endroits les plus clairs l'étaient seulement à cause des éclairs qui zébraient la voute celeste à intervalles réguliers, annonçant la fureur de l'orage qui se préparait...
Bientôt, les feuilles des arbres commencèrent à tourner, et les arbres à se plier sous l'effet du vent, un vent froid, un vent fort, un vent vif ... La pluie se mit a tomber, les gouttes portées par le vent firent l'effet de milliers de lames transperçant la chairs des rares voyageurs osant encore braver les éléments... Agraelle était parmi eux, le visage rougi par la violence de la pluie, le corps transi par le froid.
Il marchait à travers les flaques, inondant petit à petit le sol de terre meuble, sans se soucier du monde qui l'entourait. Après une heure de cette marche aveugle et silencieuse, il crut distinguer la douce aura d'une lumière au loin.
Souriant à la pensée d'un endroit plus accueillant que cette interminable plaine froide et sans vie, il redoubla d'efforts et accéléra le pas. Il distingua rapidement au delà du bruit de la pluie et du vent, les sons distincts de plusieurs chevaux ... La lumière se rapprochait, il soupira de soulagement.
Il s'arrêta, regarda fixement le point brillant, présage de réconfort pendant quelques instant, et remarqua que d'autres formes, beaucoup plus sombre se rapprochaient furtivement de lui, l'encerclant comme une proie.
Quand les ombres furent assez proches, il put distinguer plusieurs cavaliers en armure, tendant devant eux une lanterne ou vacillait encore une flamme dont la seule survie dans cette tempête laissait planer un doute quant à l'origine de sa création
Il éleva la voix pour couvrir le battement du vent et le fracas de la pluie.
-Euh... Bonjour messieurs !
Un murmure sourd et inaudible lui parvint en guise de réponse.
-Euh... Pourriez vous m'indiquer comment me rendre à la ville la plus proche? Je suis un jeune barde itinérant et ... J'ai plutôt froid !
Croyant avoir fait une remarque humoristique de qualité, il rit doucement. Il fut le seul.
La tension était palpable, le visage d'Agraelle aurait pu devenir moite, si il n'avait déjà était trempé par la pluie, tant il avait peur à présent.
Ces boucles noirs lui tombant jusque sur le torse, il leva ses yeux vers l'homme le plus proche de lui, comprenant peu à peu que sa survie était en péril et que l'humour ne le défendrait pas...
-Je... Je voudrais partir... Adieu messieurs...
Il baissa la tête et essaya de sortir du cercle de ces cavalier vêtus de longues capes noires, et dont il ne parvenait pas à apercevoir le visage, renforçant un peu plus son malaise. L'un des cavaliers réagit immédiatement au mouvement du jeune homme et abaissa brutalement sa lance pour lui couper toute possibilité de retraite.
Agraelle sentit son coeur se soulever et s'emballer, sa tête commença à tourner, la pluie, le vent... le monde autour de lui se mit soudain en mouvement, tout semblait danser, danser ...
Il se réveilla le lendemain, couché dans la boue, dépossédé de tout ses biens, du moins le peu qu'il en avait eu, face aux murailles de cette cité qui, la veille encore dispersait sa lumière comme une promesse de douceur et de chaleur, aujourd'hui il ne lui restait plus qu'un simple bâton de bois et un morceau de tissus, dans lequel il glissa quelques pierre, histoire de pouvoir faire son entrée en ville sans paraître trop...
Misérable.
Il allait passer la porte de la ville, lorsqu'il prit conscience de son état, en loque, le visage marqué par les coups, salit par la pluie et rougi par le froid. , Il marcha aux alentours jusqu'à trouver une flaque d'eau à peu près propre.
Il regarda son reflet, nettoya son visage, ses cheveux, qu'il coiffa avec attention, plaça une fleur derrière son oreille droite, un brin d'herbe dans sa bouche et se prépara à faire son entrée en ville
-Le profil, et l'allure d'un dieu ! Rit t'il
Il soupira d'aise, retrouva la route, dégaina son sourire qu'il pensait ravageur, et franchit les lourdes portes de la ville d'un pas léger, fredonnant un air joyeux.
Flânant dans la rue principale, admirant les vitrines des riches magasins, souriant aux gentes demoiselles, il ne vit pas arriver a pleine vitesse la diligence qui passa prés de lui, l'arrosant généreusement avec le contenu d'une flaque d'eau, vestige de la colère des éléments de la veille.
......
Seika avait fait un long et particulièrement ennuyeux voyage à son goût. Certes les deux première heures il avait trouvé très distrayant de critiquer avec passion les efforts d'architecture des paysans mais une fois la limite des villages franchie, il ne restait que des plaines verdoyantes à perte de vue et plus aucun paysan à insulter ou humilier, il se rabattit donc sur ce qu'il avait a sa disposition, tout y passa, de l'inconfort de la voiture, à la couleur des tentures, en passant par l'incapacité du cocher à éviter les bosses et à l'inutilité des seigneurs pour améliorer le confort des routes.
Il ne se tut finalement que lorsque sa réserve de nom d'oiseaux en tout genre fut épuisée.
Fort heureusement pour lui, il n'eut jamais a avouer que c'était par manque de culture en grossièreté et surtout de choses à critiquer qu'il avait finit par se taire, car la pluie s'étant décidée a tomber au même instant, coupant naturellement toute communication entre l'unique passager et le chauffeur qui ne masquait pas son soulagement.
Seika par manque de distraction avait finit par sombrer dans un léger sommeil dont il fut tiré a l'aube alors que la voiture arrivait a destination. A son grand plaisir son réveil fut égaillé par une action for comique, roulant trop vite la calèche n'avait su éviter une petite réserve d'eau qui s'était remplie dans un creux de la route durant la nuit, et avait envoyé presque entièrement son contenu sur un jeune homme brun passant a proximité du convoi. Cette vision l'enchanta au plus au point et le mit en joie pour le reste de la matinée.
Lorsque le trajet arriva enfin a terme, Seika descendit de la voiture, passa sur ses mains délicates deux gants de soie blanche, et monta les marches de marbre qui conduisait à un immense palais blanc surplombé de tours dorées toutes ornées du même drapeau.
Il fixa la lourde porte de bois et d'or qui masquait l'entrée avant de se diriger vers celle ci. Trop occupé par soi même il ne remarqua pas la subite disparition de son cocher, ni le fait qu'à sa place soit installé un homme vêtu d'une longue cape noir qui laissait entrevoir deux yeux rouges luisants, il ne remarqua pas non plus le jeune homme au long cheveux bruns bouclés qui se dirigeait vers lui en pestant.
En clair... Cette matinée promettait d'être d'un ennui ... Mortel...
Par Electre
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Publié dans : La véritable histoire d'Heaven.
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Communauté : Shiteki Yoku
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