Coucou a toutes (ou a tous si y'a des messieurs xD)

Tout d'abord merci a ce qui me lisent ainsi que pour vos commentaires, c'est vrai qu'ils ne sont pas nombreux mais ils me font vraiment plaisir !

Aujourd'hui nouveau chapitre, tout aussi court que le dernier mais j'espere qu'il vous plaira autant voir plus ^^

Ps: Désolée pour celles qui sont abonnées a la newletter, il est possible qu'il y ai eu un double envoie xD

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Un Monde Ailleurs

Jour du Vent



        Nous sommes rentré assez tard hier, du coup j'ai du subir les divers  haussement de sourcils et sourire en coin de Ma' toute la matinée. Je ne sais pas trop ce qui lui passe par la tête, mais a mon avis elle fait fausse route.
Je pense que c'est parce que a peine rentré je suis parti directement me coucher, elle a du croire qu'il s'était passé quelque chose avec son cher fiston. Non pas qu'il ne se soit rien passé, mais la raison de mon besoin de repos était tout autre. C'était la première fois pour moi que je montais à cheval et mon postérieur n'a pas trouvé cette initiation forcée particulièrement agréable.
C'est aujourd'hui que boucle d'or a décidé de m'emmener à l'académie, bien que nous n'en ayons parlé que hier, il semble pressé de savoir qui je suis.
Pour ma part je ne sais pas vraiment comment je dois me sentir, je suis excité car je vais enfin savoir si j'ai ma place dans ce monde, mais j'ai tout aussi peur, je deviendrais quoi exactement si j ne suis rien ? Et admettons qu'il y a un moyen de rentrer chez moi, que devrais-je faire?
Je ne veux pas rentrer moi, personne ne m'attend, ça fait bien longtemps que mes parents ont cessé de se soucier de ce que je devenais. C'est comme ça lorsque vous êtes le petit dernier d'une famille de trois enfants dont les deux premiers sont des génies nés. Pourquoi mes parents prendraient t'ils la peine de s'inquiéter cinq minutes pour un ado rebelle qui ne leur a posé que des soucis jusque là.
J'en était là de mes réflexions personnelle, lorsqu'il ma tiré de mes pensée:

- Derris, tu es prêt on y va ?

C'est étrange, j'ai beau l'avoir entendu plusieurs fois, sa voie continue à me faire rougir bêtement. C'est relativement pathétique comme situation pour un homme.
J'ai hoché la tête, seul geste dont je suis capable de faire usage dans ce genre de situation et j'allais me diriger vers la sortie, lorsqu'il ma saisi la main et m'y a entraîné lui même. Ça doit être une manie chez lui de prendre les gens par les mains, je me demande si il se rend compte que nous sommes des hommes et que ce genre de choses ne se font pas. Je ne me suis pourtant pas dégagé de cette étreinte, sa main est chaude et douce, j'aime cette sensation et ici il n'y a personne pour nous juger.
Il m'a conduit au  fond du jardin, gardant toujours ma main prisonnière de la sienne, jusqu'a une petite écurie ou se reposait gentiment le cheval blanc d'hier.

- J'ai pensé t'en donner un pour toi, mais hier tu n'avait pas l'air très a l'aise sur celui ci, en juger par la force avec laquelle tu te tenais a moi *petit rire*
- T'es marrant toi, mais c'était la première fois que je montais sur un truc pareil moi...
- Vous vous déplacez comment chez vous alors ? A pied ?
- En voiture, en car, en avion, parfois a vélo ou en roller et y'a le métro aussi !
- Je ne connait rien de tout ça. Tu sais un jour si c'est possible, j'aimerai visiter ton monde.
- Dans l'immédiat, j'ignore si je pourrais y retourner moi même...
- Ça te manque ? Ton monde je veux dire.
- Non... Bon on y va ?
- Ok, je selle Hana et on y va.
- Quoi ??? On va devoir remonter sur ce truc ?

A ce moment là, le cheval en question s'est retourné et ma regardé dans les yeux. Il ma jeté un regard noir et emplit de colère, et pour couronner le tout, je me suis prit un coup de queue dans la figure. Drôlement intelligente comme bestiole, mais je n'ai jamais était l'ami des bête, sauf des chats peut-être.

- Ben a moins d'y aller a pieds je vois pas comment tu comptes faire. Il n'y a pas dah-vihon ici.
- On dit Avion, et tu n'es pas sensé être un grand Elémentaliste toi ?
- Et ?
- Et, tu devrais être capable de te téléporter non ?
- Oui ma...
- Donc c'est réglé! Tu nous téléportes directement là bas, ça nous évitera de la fatigue inutile et par la même occasion ça épargnera la peau de mon c... de mon postérieur !
- C'est pas une bonne id...
- Mais si, mais si ! Aller go !
- Tu l'auras voulu ... *soupire*

Il s'est approché de moi et ma saisi par la taille, j'ai aussitôt fait un bond en arrière pour me dégager en même temps que mes joues reprenaient leur bonne vielle couleur pivoine

- Qu'est ce que tu fou ?!
- Si tu veux qu'on se téléporte quelque part, vaut mieux qu'on soit collé, sinon tu risques de te retrouver tout seul ici. *rire*

- Ça va ok ...

Il ma reprit par la taille, me collant contre lui, ma tête au niveau de son cou. Dieu qu'il sentait bon, je me suis  laissé enivrer par ce parfum fermant les yeux bercer par la formule incompréhensible qu'il prononcé sur  un air chantant, puis j'ai senti le sol se défiler sous mes pieds, le bruit de la campagne s'est tu, la caresse du vent a cesser, il ne me resté plus comme preuve de la réalité, que l'odeur de son parfum et la sensation de son corps contre le mien. Je n'ai pas essayé d'ouvrir les yeux, ni de me dégager de ses bras qui me maintenaient collé contre lui, j'ai juste attendu, attendu que la terre ferme reprenne corps sous mes pieds. Mais elle n'est pas réapparut...
La sensation de chaleur de son corps a laissé place au froid glacial de l'eau qui s'insinue partout, j'ai ouverts les yeux, il était toujours là prés de moi, mai nous n'étions pas sur terre, mais sous l'eau...
L'air a commencé à manquer, la tête à me tourner, mon coeur battait la chamade et pour la troisième fois, à nouveau tout est devenu noir...