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Jeudi 7 février 4 07 /02 /Fév 18:30

Poéme.





Tout est allé si vite avec ces flammes...
Le feu dévorant a consumé mon âme
Et pourtant je me tien debout face au ciel
Désormais serais-je une larme éternelle?
A pleurer sans fin jusqu'à ce que la mort me prenne?
Tel est mon destin, puisque tu es... Mai reine...
J'ai toujours voulu fuir ce dont je me doutais
j'ai toujours craint ce qui n'est au final que la vérité...
Est il humain de fermer les yeux pour s'éviter la douleur?
Est il humain de vouloir protéger son coeur?
Oui certainement... Un peu trop d'ailleurs...
Mais tel est mon destin, mon espoir, mon bonheur...
Après tout, l'erreur est humaine...
Faut il être stupide pour guider sa vie par la haine...
Alors autant quitter cette humanité
Qui m'étouffe et me tue avec sa société
Ses règles sans raison, et ses désillusions...
Qui bien trop souvent m'ont appris a me faire une raison
Des choses qui me tenait a coeur et que j'ai abandonné
Des choses que j'admirais , des choses que j'aimais...
Des choses trop étranges ou trop passionnés...
Simplement, la différence qui comme toujours effraie...
Oui, je suis diffèrent de vous, car moi je sais
Que quoi qu'il arrive je regarderais la lune
Qui au petit matin couvre la terre de ses larmes d'argent
Afin que le soleil entende le murmure du vent
Il hurle depuis des années qu'il attend la lune
Mais le soleil fuit, car il a peur d'aimer...

Quand je vois que même dans toute la majesté
On ne peut être sur de ne pas se détruire a aimer
Je ne peut pourtant me résoudre a oublier
Car si l'amour est cruel, la solitude est mortelle...

Qui est le grand oiseau qui seul dans le ciel
N'auras jamais trouvé qui prendre sous son ailes
Survolant les vallées et les plus hauts sommets
Seul toujours contemplant ce monde sublime
Avec des yeux d'enfant pour qui rien ne s'abîme
Après tout, seul s'ouvrent les yeux de celui qui sais rêver
J'ai toujours voulu voir le monde avec un tel regard
Et maintenant je me rends compte que cela n'a de sens...
Pourquoi voir le monde... Quand tu es le soleil et la lune
Que Chacun de tes pas a la grâce du vol de colombe
Que chacune de tes paroles a la douceur du vent des montagnes
Et que ton âme est aussi pure que les neiges éternelles
Quand effleurer ta main suffit un cour instant a rejoindre le ciel
Et tout près de la terre, dans les vallée sauvage
Au petit matin, quand a l'horizon le soleil éclaire tes ailes
De ses rayons dorés
Donnant un instant la couleur de l'or au larmes de la nuit
Et qu'au crépuscule rouge de honte il s'enfuit..
Drapant le ciel d'un voile rouge de soie.
Et pourtant tes yeux continue de briller pour moi...
Et mon coeur a brûler pour toi...
De ce feu qui nous protège de ce monde froid ...


 By Eves for Electre
Par Electre - Publié dans : Poémes - Communauté : Shiteki Yoku
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