Mardi 5 Février


Chers Journal, je m’appel Derris Nickelson et je suis mort…
En fait je ne sais pas trop, il fait noir ici, je suis seul j’ai beau crier personne ne m’entend, ça doit être ça que d‘être mort.

En fait je crois que tout est de ma faute, c’est moi qui ai provoqué ça.
Tout a commencé ce matin en allant au lycée. Comme chaque jour pour moi c’est l’enfer, je me lève, me douche, m’habille, puis au moment de partir l’angoisse me saisi et me paralyse. C’est comme ça chaque matin, et chaque matin j’y vais quand même. Des fois je trouve le moyen de simuler un malaise pour aller à l’infirmerie et ainsi ne pas avoir a affronter le regards des autres, ce regards en coin qui vous fait bien comprendre que vous étés différent et que votre place n’est pas ici.
Ce matin n’a pas dérogé a la règle, j‘y suis allé, la peur au ventre, si j‘avais pu je me serais enfui, n‘importe ou, mais loin d‘ici.
 Sauf qu’eux ils étaient là. Ils m’attendaient à l’entrée de l’établissement, cachés dans un coin sombre.
Je ne les ai pas vu…
Je l’ai payé cher….

Ils m’ont entraîné à l’écart dans une ruelle de la ville, je n’ai rien pus faire, ni crier, ni me débattre, ni m’enfuir, ils étaient trop forts. Le plus grand ma plaqué violemment contre le mur me maintenant d’une main autour de mon cou, tandis qu’un des deux autre me défaisait ma ceinture. Je les entendais rire et se moquer sans vraiment parvenir à les voir, mes larmes me brouillaient la vue. J’ai essayais de les supplier, mais l’un d’eux ma giflé m’ordonnant de me taire et de me laisser faire si je ne voulais pas que ce soit pire.
Je crois que j’ai ris à ce moment là.
Qu’est-ce qui pouvait bien être pire que ce que vivais a cet instant ?
Ma vie en général peut être...

Celui qui s’affairait à retirer ma chemise s’est arrêté à ce moment, il a dit quelque chose à un autre. Je n’ai pas entendu quoi, mais je sentis qu’on me retirait mon dernier vêtement.
 C’est à ce moment là que tout a dérapé. .L’air est devenu lourd, le ciel s’est assombrit, mon cœur s’est mit a s’exciter, me faisant presque mal.  Il y a eu une bourrasque de vent, j’ai entendu trois bruits sourds, comme des corps qui s’effondre, puis tout est devenu noir.

J’ai du perdre connaissance il y a un moment déjà, lorsque j’ai repris mes esprits le soleil commencait a être haut dans le ciel, mais les rues restaient désertes. Il devait être dix ou onze heures maximum, ce qui voulait dire que j’étais resté inconscient au moins  deux heures.
Je me suis relevait avec difficulté, ma tête me lançait atrocement. J’ai tâté délicatement mon crâne du bout des doigts, mais aucune bosse ne semblait pointer a l’horizon, c’était déja ça. Je me suis relevé et j’ai regardé ma tenue, enfin le peu qu’il en restait, c’est-à-dire rien du tout. Mon corps était couvert de bleu, pourtant je ne me souvenait pas avoir subit de coups. Mon dos ainsi que mes reins me faisais mal, je n’ai pas vérifié le reste, rien qu’a l’idée de ce qu’ils avaient pu me faire, profitant de mon inconscience, j’avais envie de vomir.

C’est en me levant pour rechercher mes vêtements épars que j’ai vu le massacre. Je n’ai pas vraiment compris ce qui c’était passé. Mais ils gisaient là, méconnaissable, dans une marre de sang, les membres arrachés et les organes renversés. Vision de cauchemar au réveil.
Quand j’ai réalisé réellement la situation, je me suis effondré et j’ai vomis mes tripes sur le trottoir, c’était insoutenable. Je me suis agenouillé face a leur restes, réfléchissant a ce que j’allais pouvoir dire a mes parents lorsqu’ils me verraient là, et a la police en voyant mes vêtement en sang. Je passerais probablement toute ma vie en prison pour un meurtre que je ne me souviens pas avoir commis. J’ai éclaté en sanglots devant l’injustice de ma vie, je crois que c’est à ce moment là que je l’ai souhaité…
Que j’ai souhaité mourir...
Et que tout est redevenu noir…
Et maintenant je suis là …