Jeudi 11 septembre 4 11 /09 /Sep 19:10

 Et me revoila (oui j'étais pas morte).
Petite suite, j'aurais souhaité faire plus long mais je suis un peu crevée.
J'espere quelle vous plaira et que vous me pardonnerez pour tout ce temps sans nouvelles =,(

Et n'oubliez pas de me laisser votre avis ! Même si vous en avez pas x)

Ah et j'ajouterais que je recherche  un(e) correcteur (rice) pour corriger l'orthographe et me donner leur avis sur les textes avant leur publication.
Envoyer votre candidature avec le lien "me contacter" xD










Le sang des framboises




Juin 2008 11h30


- Des quoi ?
- Des framboises chef. Répéta l'agent d’une voix légèrement tendue.

Le chef en question soupira d'un air las et se vautra un peu plus sur sa chaise. Pourquoi fallait t'il toujours que les gens se débrouillent pour mourir un dimanche, matin qui plus est. Il soupira a nouveau, se saisit de sa énième tasse de café de la matinée et se retourna vers son interlocuteur.

- Et l'autopsie ?
- On vient d'avoir le rapport il y a quelques minutes. Le labo a préféré vous le faire suivre par informatique.
- Fait moi rire, ils ont trop la flemme pour bouger leur cul jusqu'a mon bureau pour me le remettre en personne ? J'avoue cent misérable mètres ça les crèveraient pour la journée. J’adore les fonctionnaires ...
- Euh, en fait ...
- Quoi ?
- Je crois que vous leur faites peur inspecteur....

Le concerné haussa un sourcil ironique avant d'éclater de rire. Préférant éviter les ennuis le jeune officier préféra prendre la poudre d'escampette et se dirigea vers la porte d'un pas rapide fuyant son supérieur dont les types du labo n'étaient a son avis pas les seul a avoir peur. L'agent Johns avait était placé sous le commandement de l'inspecteur Sanders il y a un peu moins de deux ans. Il se souvenait encore de l'arrivée de celui qui serait son patron durant les années à venir. Il était arrivé en retard, certes il était habitué maintenant, mais le meilleur souvenir fut sûrement le boss qui manqua de peu l'arrêt cardiaque quand la porte de son bureau sauta sur ses gonds pour laisser entrer un jeune homme vêtu d'un tee shirt arborant un tête de mort et d'un jeans noir troué. Johns se souvient parfaitement qu'à ce moment là il avait éclaté de rire à la vue du nouvel arrivant, pensant que le chef lui faisait une blague. Mais nan ce n'en était pas une. Et même si aujourd'hui il s'était a être sous les ordres d'un "gamin" et si celui ci avait prouvé plus d'une fois de son efficacité, Johns ne pouvait s'empêcher d'avoir un doute sur la santé mental de son chef, ses méthodes policières étant loin d'être banal... Il se retourna pour regarder son chef. Celui ci toujours vautré sur sa chaise, les jambes passer par dessus l'accoudoir, semblait plonger dans ses penses. Mais remarquant que son subordonné était resté planté sur le pas de la porte, il leva la tête vers lui, haussa un sourcil, et lui tira la langue.
Johns soupira avant de claquer la porte derrière lui.

Sanders pouffa de rire en voyant la réaction de l'agent. Il aimait bien torturer ses employés, il était comme ça, sadique, et ce pauvre Johns en subissait les frais. Il bailla un grand coup, se remit droit sur sa chaise et entreprit de dégager le clavier de son ordinateur de service coincé sous une pile de papiers en tout genre. Il l'alluma, laissant s'afficher en fond d'écran une pin-up des années soixante en robe a frou frou. Il cliqua sur sa messagerie, sélectionna le message du labo et le laissa s'afficher à l'écran.



Rapport du 9/06/08

Victime de sexe féminin, age non déterminé. La mort remonte aux alentours de  quatre heure du matin, décédée par asphyxie. La victime a eu la gorge enserrée par un lien fin et probablement extrêmement solide. La blessure est nette, la peau n'a subit aucun accros.
L'arme est de type câble pas de trace de matière sur le corps.
Aucune présence de substances suspecte dans le sang. Pas de traces de drogue....
Pas de détails supplémentaires.


Le jeune inspecteur soupira et s'enfonça un peu plus dans sa chaise. La gamine était tout  ce qu'il y a de plus nette, rien qui n'aurait pus expliquer sa présence dans un squatte. Quand a l'arme du crime… Un câble probablement, mais rien de tel n‘a été retrouvé sur les lieux ou prés du corps. Ce qui veut dire que le tueur est sûrement venu avec et la emporté en partant. Ce qui laisse penser que le crime était prémédité. S'ajoute a ça les machins rouge retrouvés sur le corps de l'adolescente et la présence des chiens chiens du ministère tout le laissait penser que cette affaire sentait le tueur en série à plein nez.
Soudain le téléphone sonna, interrompant la réflexion du jeune homme. Celui ci se redressa en grommelant, tentant de mettre la main sur l'appareil enfoui sous la masse de papiers qu'il avait déplacé du clavier pour les mettre dessus. Se saisissant du combiné il lança d'un air agacé:

- Sanders a l'appareil.
- Inspecteur c'est Johns.
- Génial, et ?...
- Euh ben on me fait dire de vous prévenir que l'interrogatoire du gamin qu'on a cueilli sur le lieux du crime est terminé.
- Trop fun, et donc ?...
- Et vous êtes demandé en salle d'interrogatoire.
- Ben voyons… Pourquoi faire ?
- J'en sais rien  Mais le boss a bien insisté et il a dit "immédiatement!".
- M'en fou j'ai rien a faire là bas, allez y vous me ferez un rapport.
- Le boss a également ajouté "Amenez le moi par la peau du cul si il le faut".

Sanders lança quelques jurons de  premier choix avant de raccrocher au nez de  son subordonné. Il se leva de sa chaise, se saisit  d'une cigarette qu'il se coinça dans le coin de la bouche et sortit d'un pas agacé. Il se dirigea dans les couloirs du commissariat, bousculant les employés sans pour autant s'excuser et continua sa route jusqu'a arrivé devant une porte gardée.
Il entra brusquement sans laisser le temps au gardien de lui demander quoique ce soit.

Au milieu de la pièce grise se trouvait une petite table, sur tout un coté s'étendait un gigantesque miroir. Une vitre sans teint. Et assise à la petite table une femme entre deux ages aux sourcils froncés par l'énervement ainsi qu'un gamin a l'air amusé.
Sanders se dirigea vers la femme:

- Yo Maria !
- Un peu de respect Sanders...
- Pardon j'ai tendance a oublié qu'il faut bien se comporter avec ses vieux aînés.

La femme dénommée Maria lui jeta un regard courroucé avant d'ajouter.

- Je te laisse un peu avec notre jeune ami pas très coopératif, le boss devrait par tarder.
- Quoi ?! Il exige ma présence alors qu'il a même pas ramené sa fraise ?!
- Sanders !
- Roh ça va...

Elle soupira sachant pertinemment que quoi quelle dise il était ce qu'il était et que les remontrances lui passaient largement au dessus. Elle lui adressa un léger signe de tête et quitta la pièce laissant l'inspecteur et le jeune homme ensemble.
Sanders s'avança vers  une des chaise disponible dans la pièce, il s'en saisit, la ramena contre la table, la retourna et s'installa a l'envers dessus, Fixant le jeune homme dans les yeux il en profita pour l'examiner.
Cheveux châtain roux tombant sur des yeux vert foncés. Un corps fin mais pas maigre. Il ne devait pas être à la rue depuis bien longtemps. Un tatouage a la nuque représentant un chat assis et un pendentif visiblement en argent en forme de clefs. Vingt ans tout au plus, pas le profil d'un tueur en série a première vue. Si ce n'est le sourire en coin et l'air bien sur de lui qu'il affiche sur son visage.
Agacé d'être dévisagé le jeune homme se redressa de sur sa chaise qu'il s'amusait a faire balancer d'avant en arrière et planta ses yeux dans ceux de son vis a vis.

- Alors c'est vous le nouveau chien chien qui vient me surveiller. Vous avez l'air tout juste sortit du bac a sable, l'état est si désespéré que ça pour engager des mioches ?

Sanders haussa un sourcil en entendant le gamin. Décidément ce jeune allait lui plaire

- Salut a toi aussi monsieur le jeune emmerdeur. Alors comme ça t'es pas coopératif ?
- Et bah moi qui pensait que les flics étaient sensé être respectueux et tout le toutim. Tu parles d'un gosses, en fait t'es un délinquant déguisé en poulet.
- Et pourtant j'ai hésité cinq secondes avant de dire "salut a toi le chieur" mais je me suis dis qu'il fallait commencé sur de bonnes bases.
- ...
- Bon bon bon, en attendant le tas de gras qui me sert de boss il faut que je perde mon temps avec toi. Donc va y accouche: Nom, prénom, age, numéros de téléphone, nom de jeune fille de ton père etc. etc. ...
- En quoi ça vous regarde ?
- Oh bah moi perso je m'en tape, mais si je fais rien que je vais piquer du nez, le boss va débarquer quand je serais en train de pioncer, il va s'énerver et je ne veux imposer a personne la vision de ses cent cinquante kilos de gélatine tressautant de rage. Donc je t'écoute !
- Z'etes complètement cinglés ou c'est juste une impression de ma part ?
- Va savoir, aller magne.
- Iori...
- Bien on avance! Ensuite ?
- Mon nom ne vous regarde pas.
- Si tu le dis de toute on fin ira par le trouver. Age ?
- Vingt ans.
- Dans le mille j'aurais du jouer a l'euro million aujourd'hui...
- Hein ?
- Nan rien laisse tomber. Tu foutais quoi dans ce squatte moisi ?
- Ça vous regarde pas.
- T'sais que t'es chiant comme gosse quand même ?
- Tant mieux, j'aime pas les flics.
- T'inquiète pas va, le flic que je suis peut pas te piffrer non plus.
- Charmant ...

Iori reprit son balancement avec sa chaise, continuant de fixer l'inspecteur d'un air amusé. Quand la porte s'ouvrit a la volée, le faisant sursauté et manquer de peu la chute. Un homme aussi que large, une expression sévère rentra dans la pièce interrompant la discussion des deux jeunes hommes.
Il fixa un instant le jeune inspecteur avec ses petits yeux porcins et commença d'une voix grave:

- Sanders je vois que vous etes a l'heure pour une fois.
- Chef quel plaisir de vous voir...
- Vous avancez du nouveau sur notre récolte ?
- Ouai, Iori, vingt ans, arrogant et chiant et visiblement pas à la rue depuis bien longtemps au vue de son physique.
- Bien bien, parfait même. Je constate que le courant passe bien entre vous. Parfait parfait.
- ...
- Bien bien.
- Bon j'suis là pour quoi au juste chef ?
-  Bien, bien, il se trouve que ce jeune homme est sans domicile fixe, il refuse de nous donner son nom de famille et les recherches n'ont rien données. De plus bien qu'il reste notre suspect numéro un sur cette affaire nous n'avons aucune preuve concrète pour le garder en cellule. Cependant nous ne pouvons nous permettre de le laisser se balader a sa guise et qu'il disparaisse de la circulation. Vous comprenez Sanders ?
- Je dirais même plus que je m’en tape royal...
- Tant mieux ! Dans ce cas je vous le confie, il logera chez vous jusqu'a ce que l'enquête soit bouclée. A plus tard Sanders !
- QUOIIII ?

Le jeune homme aux yeux vert se pencha sur la table et murmura à l'oreille du jeune inspecteur complètement sonné:

- Il a fumé hein ?












Par Electre - Publié dans : Le Sang des Framboises - Communauté : Shiteki Yoku
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